Le Canada et la Côte d'Ivoire unis contre la cybercriminalité.

Vous pensez être victime d'un chantage à la webcam et votre identité (nom et prénom) est connue des escrocs ?
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Les arnaqueurs ivoiriens (brouteurs) qui traquent leurs proies derrière les écrans des cybercafés d'Abidjan, opèrent impunément depuis des années , faisant de nombreuses victimes dans les pays francophones comme la Belgique, le canada, la Suisse, la France. Les actions répressives jusqu'à présent isolées, devraient dans un futur proche, prendre une tournure différente.

Les forces de police des pays concernés par ce fléau s'organisent, comme cela est évoqué dans l'article publié le 09 avril 2015 sur le site canadien de La Presse.

L'initiative part de la source du problème, La Côte d'Ivoire. Le commandant Guelpetchin Ouattara, à la tête du service informatique de la police ivoirienne a demandé à rencontrer les policiers de Francopol. Cette rencontre a eu lieu au Quebec, où le phénomène des arnaques à la webcam est en constante croissance. Les agents du réseau policier francophone ont ainsi pu écouter Guelpetchin Ouattara, qui leur a exposé les faibles moyens d'action dont les forces de l'ordre ivoiriennes disposent pour enrailler le phénomène du "broutage", terme employé pour définir ces escroqueries sur internet.

Le principe de l'arnaque à la webcam est relativement simple. Les escrocs créent de faux profils de jeunes femmes attrayantes sur des sites de rencontres, Facebook et les réseaux sociaux profesionnels. Une fois le contact établi, les brouteurs poussent les victimes à établir un contact visuel qui aboutit à des jeux érotiques en ligne.

La victime pense partager un moment intime avec une jeune femme, alors qu'en réalité ses actions sont filmées. La vidéo devient ensuite source de chantage et de harcèlement afin d'extorquer de l'argent à la victime, sous peine de voir la vidéo publiée en ligne.

Les brouteurs sont extrêmement bien organisés et leurs techniques ne cessent d'évoluer. Les victimes restent souvent dans l'ombre et peu d'entre elles osent dénoncer l'escroquerie qu'elles ont subie. La Côte d'ivoire est consciente de cette plaie qui entache la réputation du pays et démontre avec cette sollicitation d'aide une indéniable volonté d'intervention pour trouver des solutions efficaces.

La police ivoirienne reconnait ne pas avoir les moyens suffisants pour agir seule. Une contre-attaque de force ne peut que passer par une action coordonnée et une mise en commun des ressources entre les pays touchés par ces arnaques à la webcam.

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